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04/08/2016

Marie-François Xavier Bichat (1771-1802)

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 Il a 18 ans en 1789. Son père est médecin. Il commence ses études de médecine à Lyon, publie le célèbre "Traité des membranes" en 1799, l'année du coup d'état du 18 Brumaire, et devient médecin en 1800 à l'Hôtel-Dieu (en partie vendu aujourd'hui, honte au gouvernement de François Hollande). Et meurt à 30 ans de la typhoïde -ou des suites d'une chute ?- après avoir disséqué moult cadavres, 600 dit-on. (Enfant, il disséquait les chats).

Flaubert, dont le père était chirurgien, dira: "La médecine moderne est sortie du tablier de Bichat". Allez, quelques lignes de Madame Bovary, à propos du Docteur Larivière:

"...Il appartenait à la grande école chirurgicale sortie du tablier de Bichat, à cette génération, maintenant disparue, de praticiens philosophes qui, chérissant leur art d'un amour fanatique, l'exerçaient avec exaltation et sagacité ! Tout tremblait dans son hôpital quand il se mettait en colère, et ses élèves le vénéraient si bien, qu'ils s'efforçaient, à peine établis, de l'imiter le plus possible ; de sorte que l'on retrouvait sur eux, par les villes d'alentour, sa longue douillette de mérinos et son large habit noir, dont les parements déboutonnés couvraient un peu ses mains charnues, de fort belles mains, et qui n'avaient jamais de gants, comme pour être plus promptes à plonger dans les misères. Dédaigneux des croix, des titres et des académies, hospitalier, libéral, paternel avec les pauvres et pratiquant la vertu sans y croire, il eût presque passé pour un saint si la finesse de son esprit ne l'eût fait craindre comme un démon. Son regard, plus tranchant que ses bistouris, vous descendait droit dans l'âme et désarticulait tout mensonge à travers les allégations et les pudeurs. Et il allait ainsi, plein de cette majesté débonnaire que donnent la conscience d'un grand talent, de la fortune, et quarante ans d'une existence laborieuse et irréprochable...."

 

et je pense très fort ce soir à l'oncle du Professeur Ronchon, malade et hospitalisé à

Bichat, cet immense hôpital à la porte de Saint Ouen.

 

A table, les perroquets ! Lavez-vous les mains !

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0e507abf001bed7b638f5a9a1168b88b8b02f2f3.jpgbuffet-perroquets-jaune-bresil-03-1.jpgdeecor_pour_une_assiette_du_ser50575.jpg
417_001.jpgalainthomasplateperruche.JPGbuffet-perroquets-jaune-bresil-02-1.jpg

Les hypermarchés

IMG_20160802_203054.jpgJe sais que ce n'est pas normal, mais j'aime les hypermarchés. A condition qu'ils ne soient pas trop immenses, à taille humaine quoi. Par exemple j'aime le Super U de Saint-Pol de Léon, le Leclerc de Ruffec, le Carrefour de Montreuil...On y est tranquille. Pas obligé de faire la conversation à un commerçant. On peut aller de ci de là, tout regarder et acheter de tout. De toutes façons j'y achète tout, les autres magasins m'énervent. J'y achète mes chaussures (bon, elles ne tiennent jamais longtemps, pas grave elles coûtent 6 euros), mes culottes, des tee-shirts, du shampooing, du vernis à ongles, des jouets, mon agenda annuel, à manger, etc. etc., et de la vaisselle ! Vous voyez ces assiettes aux perroquets ? 4 euros chacune au Super U breton, c'est pas magnifique ça ? demande -t-elle cherchant l'approbation. Les hypermarchés d'aujourd'hui sont les bazars d'autrefois, et j'adore ça.