19/07/2016
Un corsage rouge framboise et festonné
Je me suis souvenue d'un été où il avait fait très chaud. C'était en juin ou juillet 1976, j'avais 22 ans. J'habitais à Dijon. Je vivais avec un garçon qui la moitié de la journée lisait Cioran et l'autre moitié jouait de la guitare électrique. Vous voyez le genre. Donc il faisait très chaud, étouffant, et je me souviens très bien de ce moment vers 15h 10 quand en sortant du travail (je travaillais tous les jours de 11h à 15 h et le samedi et le lundi toute la journée aux Nouvelles Galeries) et en passant par la même petite rue où je passais toujours pour rentrer à la maison, je suis entrée dans une petite boutique de vêtements où je n'étais jamais entrée, et où soudain j'ai eu très envie de rentrer et je me rappelle très bien de mon plaisir à rentrer dans cette boutique minuscule qui était très sombre et très fraîche. Et je me suis acheté un petit corsage très ajusté en coton doux rouge framboise et dont l'encolure en V était festonnée, et bordée de broderies ravissantes, vraiment c'est le plus joli corsage que j'aie jamais porté.
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Les rêves
Cette nuit j'ai rêvé que je lisais des livres à des petits enfants. J'ai rêvé qu'il y avait des gens assis par terre en tailleur et que je disais "Mais il y a que des profs ici!" et que j'ajoutais en me tournant vers maman qui était là: "Même maman. Elle était prof dans sa jeunesse" (elle était en fait "jardinière d'enfant", on disait comme ça). Puis la neige et la nuit tombaient. C'était difficile de trouver son chemin.
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18/07/2016
"Coin de table" (1872)
Henri Fantin-Latour
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