01/05/2016
"Tu mélanges tout" m'a dit le professeur Ronchon
photo: T.
Eh bien voilà les souvenirs des voyages sont comme les rêves qui s'effilochent, je mélange tout, je ne sais plus...Donc oui j'ai confondu Carghèse dans le Sud de la Corse et Canari dans le Nord. Les deux églises sont à Carghèse et pas à Canari. Bon, ça ne change rien. Déjà que j'ai cru toute la semaine que Canari s'appelait Cretini. Je ne travaille pas à l'office du tourisme, ce n'est pas grave !
Bon, je rectifie quand même bien sûr. Vous voyez j'ai le cerveau en flan à la châtaigne.
NB: le professeur Ronchon, loin de ses élèves, de ses collègues et de ses copies, n'a pas été ronchon une seule seconde, mais adorablissime. Ceci dit, c'est demain la rentrée: tous aux abris !
09:36 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (6)
Le Cap corse le deuxième jour
photos: T.
Le deuxième jour, c'était le vendredi, on est partis tous les deux faire le tour du Cap corse dans une voiture rouge. Quasi une décapotable. Bon, disons: une clio, toit fermé. Le truc qui est bien avec nous, c'est que malgré mes deux séjours (très rapides, une semaine chaque fois) en Corse, je ne connaissais même pas l'existence de ce coin, on n'avait pas regardé de photos, on ne connaissait pas les noms des lieux, on n'en avait pas entendu parler, bref on a découvert le Cap corse, comme Christophe Colomb l'Amérique. On s'est donc arrêtés pour déjeuner à Macinaggio, au nord est, vous voyez sur la carte? Et impossible de parler du chemin jusque là, c'est dingue mais j'ai oublié. Là-bas on a mangé dans un restaurant dans une petite ruelle derrière le port. Il faisait gris mais peu importe, ce n'e sont pas trois nuages qui vont gâcher mon plaisir, ni même un petit crachin. Je savourais chaque seconde de ne pas être au boulot mais là. On a pris le menu, seuls dans une immense salle, en se disant que vu les dimensions de la salle ça devait être affreux le monde l'été. On a pris le menu: exquis sauté de veau- on ne savait pas encore que le sauté de veau est au menu de tous les menus !- servi avec quatre très gros raviolis exquis aussi, et puis un dessert merveilleux, une sorte de gâteau de semoule avec du caramel: le pastizzu. On était enchantés de notre premier déjeuner au restaurant en tête à tête. La veille on avait mangé en famille "à la maison", de la charcuterie, du fromage et le premier melon de l'année.
On a traversé horizontalement le haut du Cap corse, magnifiques maquis, montagnes, et on est arrivés à Centuri (les fleurs du billet précédent), un petit port charmant mais paré de la même mystérieuse tristesse que le port de Bastia. Comme s'il y avait eu des crimes ici. (Je suis medium, le saviez-vous?) Et puis les bâtiments en ciment gris sont sinistres.
Voici une photo de Centuri (bonjour la soirée-diapos)
Puis nous sommes arrivés à Canari. Coup de foudre absolu. (La vache, j'ai vu hier soir sur internet que Noël Mamère et André Glucksman avaient une maison là-bas, je n'aurais pas dû regarder internet). A Canari, deux églises se font face, une catholique et une catholique grecque.Une blanche et une rose pâle. Les capucines y envahissent les figuiers de barbarie. Il n'y avait pas un chat. Ici pas de façade grise. La mer bleue. Les jardins remplis de fleurs, et même de roses: là-bas les roses sont comme sur le continent au mois d'août. Des citronniers et des orangers dans les petits jardins en espaliers. Un chemin ravissant, très en pente, mène au petit port. Pas un chat, personne. Le chemin traverse un cimetière marin. Nous sommes vivants, au soleil, les nuages du matin se sont dissipés, toute cette beauté époustouflante. Goûtons-là chaque seconde avant d'être morts.
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30/04/2016
Les fleurs, à Centuri et partout
photo:T.
19:26 | Lien permanent | Commentaires (1)