Un parapois à pluie

Caillebotte

 

Tout d'un coup j'ai envie, j'ai besoin, j'ai le désir fou, d'un parapluie ! Je ne les aimais pas. Sans doute parce que mon père, ce marin,  m'en avait donné l'horreur. Il les méprisait. Vous imaginez le capitaine d'un bateau sur le pont avec un parapluie ?

Et puis voilà que ça me prend brusquement. Je voudrais un parapluie à pois. Un parapois, quoi.

L'étoile du berger

A Marly Le Roi, jeudi soir

Vous ne m'en voulez pas, hein? Vous ne m'en voulez pas, si? Je n'ai plus de temps. je n'ai pas perdu le goût d'écrire ici, ni le plaisir à le faire, mais je n'ai presque plus de temps. Quand je rentre le soir je suis crevée. Oui je l'ai déjà dit mais que voulez-vous, c'est tellement la vérité ! Le soir je me dis que je n'aurai pas la force de repartir le lendemain matin travailler, et puis si, et je pars même guillerette, c'est un moment délicieux celui qui me voit sortir de l'immeuble, respirer l'air frais, partir désormais dans la (presqu'encore) nuit jusqu'à la gare avec les nuages qui bougent et l'étoile du berger qui me protège.Tous les matins j'ai 20 ans, tous les soirs j'ai cent ans.

 

Chez ma soeur c'est fini, on ne peut plus déjeuner dans le jardin

ce midi