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31/10/2017

Le saz

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L'autre jour (hier en fait) une collègue d'une autre aile (donc que je connais un peu moins que mes autres collègues) m'a appris comme ça sans prévenir à la machine à café (qui est entre les deux ailes, vous saurez tout !) qu'elle jouait du saz.

Mot merveilleux, inconnu de moi jusqu'à hier, merveille des surprises que recèlent les êtres humains. Bref. Le saz est donc un luth oriental (elle est moitié turque -ou complètement ? je ne sais pas en fait) que je trouve très beau, très féminin, un luth très rond avec un long manche, d'origine persane semble-t-il.

Elle me dit en riant "j'en jouerai beaucoup plus, quand je serai à la retraite" (elle a 40 ans).

Si je me mettais au saz ?

30/10/2017

Tristes sires

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Ministre des affaires étrangères

rouge.jpgLe 28 décembre 1822, Chateaubriand qui est immortel (à l'Académie Française) depuis 11 ans, devient ministre des affaires étrangères.

Et quelle affaire le préoccupe ? La guerre, la guerre d'Espagne.

Il a 54 ans, il a déjà été ambassadeur à Berlin et à Londres.

Le 11 janvier 1823 donc très peu de temps après sa nomination, il écrit, martial, à Monsieur de la Garde:

"Nous ne reculerons point. Chaque jour ajoute à la nécessité où nous sommes de prendre un parti.

« Le territoire français a été violé par un corps de troupes constitutionnelles. Vous verrez les détails de cet événement dans les pièces officielles annexées à cette dépêche. Un fonctionnaire français paraît avoir trahi ses devoirs. Ce qui donne un caractère odieux à cette violation du droit des nations, sans toutefois ajouter à la gravité du délit, c’est que les troupes espagnoles constitutionnelles auraient pour ainsi dire abusé du sol français pour aller surprendre et égorger quelques paysans blessés restés dans un village espagnol qui touche à notre frontière.

« La France ainsi offensée dans ses droits, son honneur et sa générosité, sait qu’elle n’a besoin que d’elle-même pour obtenir justice ; mais, si elle ne peut jamais manquer à sa propre dignité, elle doit encore fidélité aux traités qui la lient aux puissances. Or, le délit commis sur nos frontières est prévu dans le procès-verbal du casus fœderis : 1° invasion du territoire français ; 2° tentatives faites pour ébranler la fidélité des sujets de Sa Majesté.

« Vous garderez entre vos mains les pièces que j’ai l’honneur de vous transmettre. Nous n’en sommes plus au temps des demandes en réparation. On vous promettrait ce qu’on ne pourrait tenir et l’impunité ajouterait à l’outrage. »

Voyez cette dernière phrase, ça rigole pas. A suivre...