27/03/2016
Ventre de biche !
Je ne sais pas pourquoi je me suis mise à lire ce week-end " La dame de Monsoreau" de Dumas. Je l'ai lu comme je lis, c'est à dire dans n'importe quel sens, en ouvrant le livre au hasard. Je suis tombée sur le récit de Diane de Méridor et j'ai adoré cette lecture, la cruauté du comte de Monsoreau qui tue les deux faons de la biche qui est l'amie de Diane, son enlèvement, puis sa délivrance qui n'en est peut-être pas une par Monsoreau, l'arrivée sur ces entrefaites du comte de Bussy, le départ à Paris, les personnages qui jurent "Ventre de biche"!,les mantilles à la messe qui cachent tout le visage, les chevaux qui galopent à travers les forêts profondes, les pères éplorés et les jeunes filles aux voix "suaves".... tout ça se passe six ans après la saint-Barthelemy, et puis zut ça s'est fini en eau de boudin...quand je me suis aperçue que j'avais entre les mains le volume 1...
Il existe donc un tome 2 et ça m'enchante. J'espère que je vais le trouver demain !
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26/03/2016
Aujourd'hui j'ai découpé des lapins, il y en a même sur la porte de la salle de bains
A celui que vous voyez, j'ai fait un joli noeud rose rayé, j'ai fait aussi une cocotte en papier, Louise ce midi m'a piqué une jonquille devant la piscine, et voilà ça suffit à mon bonheur. Franchement, qui a dit que je suis une fille compliquée ?
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25/03/2016
Le petit bruit délicieux que fait la pluie quand elle tombe sur le parapluie
photo: M.
Vous allez trouver ça bizarre, mais entre mon premier parapluie et le suivant, plus de 50 ans se sont écoulés.
J'étais anti-parapluie (avec le sens de la nuance qui me caractérise, et bien que comparée au Professeur Ronchon, je sois un monstre de modération).
Pour mes dix ans j'avais eu un joli petit parapluie rouge. Offert je crois par ma grand-mère maternelle. Je ne sais plus. Il m'avait fait plaisir. Mais je n'ai aucun souvenir de m'en être servie. Je suis assez vite embarrassée par ce genre de truc. Bref, j'étais contre les parapluies. Je reste contre en ce qui concerne les hommes d'ailleurs. Un homme sous un parapluie ! Le contraire absolu de la virilité.
Et puis la vie étant ce qu'elle est, les années ont passé, et pour mes 62 ans une de mes collègues m'a offert le mois dernier un joli parapluie noir à petits pois blancs. (Savez-vous que je suis folle des pois?)
Et ce matin, oui ce matin, je l'ai étrenné. Je suis sortie de l'immeuble et je l'ai ouvert, pof, d'un seul coup, comme si je n'avais fait que ça toute ma vie. Et alors là, j'ai fait sous la pluie bienfaisante du printemps (vous savez aussi que j'adore la pluie ?) une découverte dingue: le parapluie protège la tête, mais aussi les pieds, et surtout il procure quelque chose de divin: le petit bruit délicieux que fait la pluie quand elle tombe dessus, ah j'ai adoré le chemin jusqu'à la gare, le roi n'était pas mon cousin, je suis pressée d'être ce soir pour recommencer. Et donc je prie pour qu'il pleuve.
Le parapluie est mon nouvel éventail.
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