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27/05/2016

Claire Elisabeth de Vergenne (Madame de Rémusat) 1780-1821

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Son père et son grand-père sont guillotinés le 24 juillet 1794  peu avant la chute de  Robespierre. Puis sous l'empire, elle devient "dame du palais", attachée à Joséphine.

"Le recueil de lettres, adressées entre 1804 et 1813 par Claire de Rémusat à son époux, démarre lorsque la jeune femme est désolée d’être séparée de celui qu’elle aime. La fidélité conjugale suscite encore les moqueries d’une certaine frange de la population. L’épistolière d’écrire à son mari : « Si vous n’étiez pas si aimable, je serais perdue de réputation par l’air de désœuvrement et de tristesse que je porte partout, mais heureusement que vous avez pris le sage parti de me justifier, et qu’on trouve que j’ai raison. » Les premières lettres surtout contiennent des déclarations charmantes au détour des nouvelles familiales, comme celle écrite de Sannois le 17 floréal an XIII (7 mai 1805) à Rémusat, alors en séjour à Milan, et qui termine ainsi : « Adieu, cher ami, le jour me fuit, et le papier va me manquer. Adieu donc, je t’embrasse ou je vous embrasse, car je remarque que mes lettres sont un vrai salmis de tu, et de vous. Quand je cause tout simplement, une certaine convenance me fait dire vous ; mais quand le cœur s’en mêle, alors le tu arrive sans que j’y pense. Prends tout cela comme tu voudras, car cette manière me plaît assez, et je garderai ce désordre à la condition que tu me tutoyeras toujours dans tes lettres. Adieu, je n’y vois plus, et je vous salue. Tu sais si je t’aime. »" (Catriona Seth, sur le site En attendant Nadeau)

Cette édition, parue en janvier 2016, coûte 21,50 €.

Commentaires

C'est charmant, ce mélange de tu et de vous.

Écrit par : Julie | 27/05/2016

Oh oui !

Écrit par : Sophie | 30/05/2016

Les commentaires sont fermés.