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30/04/2016

Le premier jour à Bastia (8 jours en Corse)

20160423_064430.jpg20160421_111742.jpg20160423_080709.jpg20160421_143047.jpg17776979.jpgLa-Corse-Dorothy-Carrington-Arthaud-20150228033957.jpg20160421_152143.jpg20160421_152748.jpg20160421_152537.jpg20160421_202048.jpgphotos: T.

On a pris l'avion à 7h30 jeudi 21 avril pour Bastia. Le vol a duré deux minutes. Il est donc probable que j'ai dormi. L'aéroport est tout petit avec des boutons d'or au bord de la piste. Aucun passager n'a applaudi quand l'avion s'est posé, tout se perd. Bref, même pas une heure après, on était dans une maison de rêve, à 3 kilomètres de Bastia, au soleil sur la terrasse d'où on voyait ce qu'on voit sur la photo. Emerveillement. Ce grand cyprès plein de fruits de cyprès (comment ça s'appelle? Des noix de cyprès, c'est ça?), la mer, une tour gênoise caractéristique de la Corse qui fut occupée par Gênes de 1284 à 1729-et aussi par Pise, qui étaient rivales. Ensuite il y a eu les anglais. - Vous avez vu ce raccourci d'histoire corse?) et un merveilleux petit jardin en terrasses car le propriétaire est botaniste.

Notre chambre était pourvue d'une ravissante terrasse avec une douche extérieure pour quand il fait très chaud (je veux la même pour Bougival !) et dans le salon une bibliothèque proposait beaucoup de livres (le professeur Ronchon dit "non, pas beaucoup" - mais quel ronchon !) principalement des flores, des beaux livres de photos genre "Les rivages corses", deux ou trois Erri de Luca, des livres d'enfant, beaucoup de livres de botanique, et un joyau: "La Corse" de Dorothy Carrington (1910-2002). C'est elle sur la photo en noir et blanc, une aristocrate anglaise qui a découvert la Corse en 1948 quand elle avait 38 ans et était mariée, en secondes noces, au peintre Francis Rose. Son livre paru en 1971 est charmant, érudit, sans prétention, intelligent, délicat.

Bastia ? Le port de Bastia ? Je n'en suis pas archi-dingue. Il est encaissé et un peu triste. Le charme de ses hautes façades de couleur, parfois très décrépites, est gâché par la rutilance bébête de ses innombrables cafés et restaurants. On a mangé une glace sur un cours qui ressemble à celui d'Aix en Provence, une statue blanche de Napoléon en empereur romain, y trône. En faut, j'aurais préféré rester dans le jardin.

Le soir, de cette maison où on a dormi deux nuits, on voyait les navires passer lentement, éclairés dans l'obscurité de la nuit. Comme des bateaux-fantôme ou des gâteaux d'anniversaire sur la mer.

Commentaires

Ah, enfin de nouveaux billets ! Je crois que les fruits des cyprès s'appellent des cônes. Même si ce sont des boules...

Écrit par : sabine | 30/04/2016

Merci Sabine ! J'ai plein de billets à écrire...et encore plus de lessives à faire !

Écrit par : Sophie | 30/04/2016

Hip hip hip hourra ! Sophie, comme Mathilde, est revenue.

Quelle joie de lire ce billet, on est dans l'avion, on est sur la terrasse, on ne prend pas la douche dehors, parce que.... mais on pourrait. En plus on apprend que le professeur Ronchon trouve qu'il n'y a pas assez de livres, c'est normal, c'est un futur agrégé, et en tant que tel, il se doit de lire et relire, et de relire encore. (Merci pour le mot personnel sur la carte, émue et honorée, je suis).

Bref, comme je suis une sale égoïste, je suis ravie que La pluie revienne, les billets de Sophie sont ma joie.

Écrit par : Julie | 01/05/2016

Les commentaires sont fermés.