L'été des triangolini

dans la maison en Charente (photo: M.), mais je suis à Paris

Comme on n'a pas trop le courage de préparer à dîner parce qu'il fait chaud, le soir on mange des triangolini. Des yaourts. De la glace. Des bonbons. (Je pèse 200 kilogs). Parfois un triangolini se glisse entre le carton de la boite et le papier du petit sac dans lequel ils sont et on se dit que le bonheur c'est, quand on croit avoir fini la boite, de retrouver un triangolini glissé entre le carton et le papier. Voire, deux.

Horaire d'été, je pars le soir un peu plus tôt du boulot. Heure d'été, j'arrose le matin les plantes du balcon et surtout l'arbre à triangolini. Les jours raccourcissent peu à peu. Il ne fait plus grand jour le matin à six heures comme il faisait au début de l'été. Le soir la nuit est là à dix heures moins le quart. Les soldes sont finies. Les manteaux vont apparaitre dans les vitrines. Il fait 30. Dans le sud de l'Iran il fait 74. C'est l'été des triangolini, l'été du genou en feu, l'été de maman fatiguée, l'été du soleil qui règne, l'été des près devenus jaunes et des fleurs qui ont séché, des roses qui ont brûlé, des prunes dans le prunier.