Quand j'étais en 1ere, un garçon de ma classe était son sosie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis allée voir le film de Jalil Lespert sur Yves Saint-Laurent. Qui s'appelle "Yves Saint Laurent" et qui pourrait s'appeler "Yves Saint Laurent et Pierre Bergé" parce qu'on y voit autant Pierre Bergé (un film pour Solko !) qu'Yves Saint-Laurent. En fait, c'est un film sur leur amour, ou plutôt sur l'amour de Bergé pour Yves Saint-Laurent. Bergé c'est Guillaume Galienne. Stupéfiant. Archi séduisant. Oui !

Le film se termine en eau de boudin (ce qui m'a d'ailleurs donné l'idée de faire pour le diner du boudin noir avec des patates douces -sublime le noir du boudin et l'orange des patates douces -poivrées- avec quelques quartiers de clémentine revenus dans le beurre de la poële, ah quel bon dîner, avec une compote maison à la vanille, un film qui donne l'idée du menu du soir ne peut pas être complètement un mauvais film !) et ce n'est pas un chef -d'oeuvre du cinéma. On s'ennuie assez souvent (les scènes de dissolution -de vie dissolue quoi !- d'Yves Saint Laurent sont tartignoles, aucune émotion, clichés, et Laura Smet incarne une Loulou de La Falaise bien loupée. Mais les robes -qui sont les vraies- sont magnifiques. Le dernier défilé d'inspiration très russe, sur un air célèbre de La Norma de Bellini chanté par La Callas, est splendide.

Et Charlotte Le Bon, qui joue le mannequin Victoire, est archi- ravissante et joue très bien.

Enfin bon. Le seul truc vraiment bien c'est Pierre Bergé, enfin Gallienne. Il incarne l'Amour. Il a la grâce et la puissance absolues.

 

 Là en-dessous: la robe de mariée de Bianca Jagger . Les deux mariés sont habillés par Saint-Laurent (Saint-Tropez, 1971, j'avais 17 ans et j'avais adoré ce costume de mariée!)