Nom: Bojani, prénom: Bienvenue

Barbiéri. Le père Bojani pleure (le chagrin l'a atteint en pleine vaisselle cf. le torchon dans les mains de chaque personnage) car il n'a plus de vinaigre pour faire sa vinaigrette, Bienvenue en est bien désolée mais quand on est sainte on a des impératifs. Ensuite ça va l'énerver de pleurer, alors il va la frapper, c'est mieux, ça détend.

Impossible de souhaiter bonne fête à qui que ce soit aujourd'hui: je ne connais aucune Bienvenue. Un nom facile à porter. Quand en 1255 Monsieur Bojani -un italien, qui aimait l'amour et le vin?- apprend que lui est né une 7ème fille, il s'exclama (dit-on): "C'est pas grave mais quand même. Allez ma (septième) fille, bienvenue !" D'où son nom.

Mais avoir six grandes soeurs porta un peu sur le ciboulot de cette petite fille. Elle se prit d'amour pour Jésus et afin de souffrir comme il avait souffert (vous le savez qu'il a souffert?) elle se faisait mal exprès (c'est notre mère à toutes). Par exemple elle s'aspergeait les yeux de vinaigre. Trop malin, ça pique et c'est impeccable pour atteindre la sainteté. Attention, il faut le faire souvent. Une fois ça ne compte pas. Ensuite son père la battait car il n'avait plus de quoi faire la vinaigrette. Mot compte double.

Enfin voilà. Demain c'est la saint Wolfang.