03/12/2012
A lui, à eux
photographié samedi au super U
La nuit dernière un homme que je ne connaissais pas mais dont la famille est très très proche de moi est mort dans le service de réanimation de l'hôpital de La Salpétrière. Il allait très bien avant-hier matin. Il avait mon âge. Dans le coma, il respirait quand nous étions à l'hôpital hier après-midi. Ses grands enfants allaient et venaient les yeux rouges et disaient "c'est dur, c'est dur". Sa femme aux yeux clairs prenait dans ses bras sa petite-fille de cinq ans, qui avait un manteau rose et des petites lunettes trop mignonnes. A lui, je peux dire comme sa famille était belle hier soir à l'hôpital. A eux, que oui, c'est dur.
20:58 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Très émouvant ton texte Sophie , durs ces décès rapides, je ne sais que dire, je pense à ce monsieur et à sa belle famille
Écrit par : jos | 04/12/2012
Il est horrible et insoutenable de voir quelqu'un souffrir sans espoir de guérison, mais les morts subites sont atroces.
Écrit par : Julie des Hauts | 04/12/2012
Voir mourir un être qu'on aime est la pire des choses ! Il faut des années pour retrouver le calme, et puis le calme retrouvé, c'est le souvenir précieusement conservé, consolateur....
Écrit par : meregrand | 04/12/2012
Jos, Julie, Mèregrand: merci pour votre gentillesse
Écrit par : Sophie | 04/12/2012
Les commentaires sont fermés.