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05/04/2014

La joie perverse est passée

1347928219hongkonger1211.jpgAbaddo (qui est mort il y a deux mois et je ne sais pas pourquoi je n'ai pas parlé de lui)  et Martha Argerich en 1967

C'est, arrivée vers un âge certain, que je me suis rendue compte que voir le mauvais côté des autres relevait d'une joie perverse. Je le dis d'autant plus que je vois très facilement les défauts, les travers, les contradictions, les ridicules, les lâcheries, les mesquineries, les grosses ficelles, etc, et toutes les pailles dans les yeux des voisins.

Pire: je devine souvent les trucs minables que "les gens" vont faire avant même qu'ils sachent qu'ils vont le faire.

C'est dire si l'exercice de la critique m'est facile et me fut longtemps tellement jouissif. C'est un exercice qui m'était naturel, c'était ma pente naturelle. La moquerie, le ricanement.

Et puis ça m'a passé (même si j'ai parfois des beaux restes !) Je me suis forcée à essayer de voir le contraire et ça a marché en fait très facilement. J'ai trouvé soudain l'aigreur et la cruauté affreuses et la bienveillance merveilleuse. Je vois très souvent des séductions inouies dans tout le monde, dans chacun. Je vois la beauté là où rien à mes yeux ne l'était assez.

 

04/04/2014

Chez Philippe Jacottet, son clavecin (13)

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Chez Marie Darrieusecq que je ne fusillerai pas à l'aube non plus (12)

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