15/10/2017
Vers Louveciennes
Tout près de chez nous -enfin, chez nous, chez Absinthe et Jimmy je veux dire- il y a Louveciennes. On y est allés à pied ce matin, le Professeur et moi. Le temps était somptueux, doux, doré, parfait. Il y a d'abord une côte étroite derrière la résidence, bordée d'immenses maisons protégées des regards, avec des jardins comme des parcs.
Puis on arrive sur un plateau où la vue est complètement dégagée. On voit la mer Sartrouville au loin (qu'il vaut mieux voir de loin que de près, ouaf ouaf). Les petites rues perpendiculaires en pente font penser à San Francisco (où je ne suis jamais allée). La route redescend ensuite, très ombragée, avec à droite une maison en bois qui donne l'impression d'être au Canada, et hop on arrive à une bifurcation. Allez, on passe à gauche, on reviendra par la droite. Et là se tient le "château du pont" avec ses douves pleines de canards soyeux et une petite rivière. Quand Louise était petite, elle leur donnait à manger. Puis ensuite pendant des années je ne suis plus allée là-bas, qui pourtant est à deux pas. La façade grise a été refaite, elle apparaît maintenant un poil pimpante. Qui peut habiter là ? Ce qui étonne c'est qu'ici par contre, le bâtiment est complètement visible. Pas de portail, pas d'allée. Seules les douves très profondes l'isolent de la route.
Plus loin le Professeur photographie une petite porte ancienne débordant de vigne vierge rouge. Un DRH qui court nous croise (pour moi, tout homme de plus d'1m 80 et de 40 ans qui court, est DRH, engeance maudite) et me salue. Nous marchons en parlant de politique. Le clocher de Louveciennes se dessine déjà dans le ciel bleu. C'est l'église où Bardot s'est mariée avec Jacques Charrier. Puis la place de l'église. La boulangerie marron, la pharmacie verte, la parfumerie rose...le coiffeur qui ne semble plus être un coiffeur et présente des disques des années 60-70.
Au retour, nous passons devant la "demeure" - c'est écrit comme ça sur la plaque- de la peintre Elisabeth Vigée Lebrun, mais pas le temps de nous attarder, je dois mettre le poulet dans le four pour le déjeuner. Faut y aller.
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Le 15 octobre il y a encore des fleurs sur les talus
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14/10/2017
L'automne par la fenêtre de la cuisine
21:13 | Lien permanent | Commentaires (3)