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05/09/2017

Un pastel de Mary Cassat

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Un pastel de Gauguin

paul-gauguin-le-sculpteur-aube-et-son-fils-emile-1882-lart-du-pastel-de-degas-a-redon-au-petit-palais-800x0.jpgLe sculpteur Aubé (1837-1916) et son fils

 

04/09/2017

Les ordonnances

IMG_20170904_092558 (1).jpgJe n'attendais rien de Macron, ou plutôt je savais qu'il n'y aurait que des mauvaises choses. C'est le cas avec ces ordonnances qui vont modifier de façon importante le Code du travail. Seuls les éditeurs de droit, Messieurs Dalloz et compagnie, ont de quoi se réjouir.

Voici 3 des points qui me paraissent très graves:

- la fusion des instances représentatives du personnel.

Pourquoi ? Parce que le CHSCT était une porte d'entrée pour les salariés qui souhaitaient commencer à avoir envie d'agir. Cette instance paraissait moins conflictuelle à beaucoup, plus abordable, demandant moins de connaissances. Même si ce n'est pas vraiment le cas. Mais en tous cas c'était ressenti ainsi. Désormais, le champ de "responsabilités" des élus du nouveau "comité social et économique" - puisque c'est le nom de cette nouvelle instance unique, a de quoi effrayer les plus motivés. Je pense qu'hélas cela va faire baisser de façon nette les "vocations" et que donc cette loi qui s'affiche comme voulant renforcer le dialogue social, va évidemment à l'encontre de ce dont elle se targue.

( outre que le CHSCT est le lieu où parler des maladies professionnelles, des accidents du travail, etc)

 

- le plafonnement des indemnités prudhommales.

Il ne faut quand même pas oublier qu'il y a indemnités si le licenciement est jugé abusif. Un gouvernement soucieux du taux de chômage et de justice sociale aurait au contraire dû augmenter les pénalités pour ces licenciements abusifs. C'est exactement comme si on disait" bon ben pour les délinquants on va limiter la durée des peines de prison".

 

- les ruptures conventionnelles collectives

On imagine les pressions dans les boîtes pour faire partir par exemple les senior. Chantage à l'emploi des plus jeunes et hop l'affaire est dans le sac.

 

Les ordonnances ne permettront pas aux employeurs d' embaucher davantage.  Mais elles permettront de briser toute résistance, toute opposition, d'individualiser plus que jamais les salariés, et de leur faire encore plus baisser la tête.