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21/06/2017

Benoît Frachon: de 1920 à 1929, 9 années intenses

Bon. On en était où ? Ah oui, à 1919. Eh bien ayant du mal à trouver du travail, Frachon part à Marseille où il se fait embaucher dans une entreprise de métallurgie où assez vite il refuse l'offre de devenir contremaître. Deux ans plus tard, le revoilà qui travaille au Chambon. Il est souvent viré.  En 1922 il est élu adjoint au maire mais ça ne le passionne pas. Il devient secrétaire du syndicat des métallos au congrès constitutif de la CGTU en 1922. En 24, grande grève des métallurgistes du Forez. Ce n'est pas de la gnognote: 20 000 grévistes ! Il est parallèlement très actif au PC.Candidat aux législatives de 1928 à Lyon, il obtient 13% des suffrages exprimés au premier tour.

C'est dans sa vie la dèche totale, il n'a pas toujours de quoi manger. Fin 1925 il arrive à Paris.En juillet 29 il est arrêté avec d'autres camarades car il prépare pour le 1er août une journée internationale contre la guerre. Ils sont tous inculpés de complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l'Etat !

 

( je me sers pour ces billets d'une longue note passionnante de l'ihs- institut d'histoire sociale)

20/06/2017

L'été demain

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Alfons Mucha (1860-1939)

Frachon et la guerre de 14

L'Humanité_-_Clemenceau_&_Poincaré_-_1913-05-27.JPGClémenceau et Poincaré soutenant tous les deux la loi des trois ans (dessin paru dans l'Huma le 27 mai 1913)

Benoît Frachon participe ardemment (150 mille manifestants !) à la grève contre le passage du service militaire de deux à trois ans. Jaurès et les anciens communards protestent. Mais la loi passe. Frachon est affecté en 1913 à Orléans, c'est la première fois qu'il quitte sa région natale. Il prend connaissance de la révolution russe et se bat contre la guerre. Mobilisé cette fois dans la Nièvre, il est près de Belfort quand survient l'armistice. Il s'oppose à la participation à l'effort de guerre. Puis adhère à la SFIO à l'automne 19, ça y est, il n'est plus anarchiste.

(à suivre)