29/05/2013
Petit vélo
Un gars de 24 ans vivait depuis des années avec un crayon dans la tête
(cliquez sur crayon dans la tête); moi c'est un petit vélo.
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Au bout du monde
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"Le Roland Barthes sans peine" (exemple)
Dans "Le Roland Barthes sans peine" (1978) de Burnier et Rambaud (voir avant-dernier billet, je sais j'aurais dû faire un seul billet mais j'ai eu un problème technique que voulez-vous):
"En français vous diriez :
1. J’ai de la peine à me lever le matin.
Traduisons mot à mot en Roland-Barthes :
2. Le jour pointe : supplice de quitter le lit.
Maintenant, sur cette structure « à la japonaise » (faux haïku), nous allons empiler de la ponctuation :
3. Le jour (se) pointe : « supplice » du quitter-le-lit.
Puis, en gavant successivement la phrase originale, en la faisant grossir, en la farcissant, on obtiendra :
4. Une autre (et toujours même) fois, le jour (se) pointe : « supplice » du quitter-le-lit.
5. Une autre (et toujours même/semblable) fois, le Jour se (désa)pointe : « supplice » quotidien du quitter-le-lit. Quand il était petit, il faisait la « grasse » matinée.
6. Une autre (et toujours même/semblable) fois, le Jour, mon jour, (se) (désa)pointe : « supplice » quotidien , torture cuisante du quitter-le-lit. Pour où le quitter ? Pour quel lieu non douillet ? Quand il était petit, il faisait, autant que permis/possible, la « grasse » (grosse ?) matinée ».
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