18/09/2018
Le colloque (suite)
Ces deux jours et demi ont été merveilleux: le doctorant japonais a été extraordinairement incompréhensible. Au point qu'un autre intervenant a dû s'emparer de son texte et le lire à sa place. Avant, une enthousiaste vieille hippie - je dis ça affectueusement- (prof dans le lycée de la ville) avait évoqué les voyages du vicomte au Pôle Nord (dans ce colloque, Chateaubriand est appelé exclusivement "le vicomte" ou "notre "écrivain" !) (Bon, bien sûr c'est dans Les Natchez, notre écrivain n'a pas vraiment rencontré d'esquimaux). Monsieur le Maire a dit dans son discours qu'on manquait de bras dans le bâtiment (A croire que Macron était dans la salle et s'est inspiré de lui quelques jours après) ce qui n'avait rien à voir avec le sujet du jour, c'était parfait ! . Et j'ai failli tomber amoureuse d'un participant qui courait dans la rue avec son appareil photo juste avant l'ouverture (du colloque).
Il a fait beau, c'est à dire, Dieu soit loué, pas tout le temps un ciel bleu impavide, mais un temps changeant avec toutes sortes de nuages mauves, rose, lavande, pistache. Louise qui m'accompagnait (pas dans le colloque !) a été exquise. On a bu du cidre et beaucoup marché. Et il y avait un gros coefficient de marée (104)
Enfin, le journaliste du Télégramme a relaté le colloque en évoquant "un parterre d'érudits". Formidable !
18:49 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
voilà que nous avons la même définition du beau temps. Délicieux récit, merci.
Écrit par : la Mère Castor | 19/09/2018
J'adore ce compte-rendu ! Merci Sophie.
Écrit par : sabine | 19/09/2018
Tu vas garder de ce colloque d’erudits (Bravo) un souvenir merveilleux.
Écrit par : Julie | 22/09/2018
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