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04/07/2016

Vous vous souvenez des buvards ?

eq4apt.jpgJe pense que mes enfants ne savent même pas ce que c'est !

D'ailleurs comment parvenaient-ils dans nos cahiers ? Etaient - ils tous publicitaires? Je n'en suis pas sûre. Etaient-ils achetés ? Ou fournis par l'école ? Ils étaient de plus ou moins bonne qualité. Mais rose uni en général. Dire qu'on a connu ça. Au lycée, l'encrier trimballé dans les cartables. En primaire, l'encre dans l'encrier de porcelaine blanche posé dans le trou fait exprès pour lui dans le pupitre. L'encre qu'il fallait aspirer dans le réservoir du stylo. La plume qui accrochait. Les pâtés. Le buvard pour sécher. Le poêle dans la salle de classe. Le crucifix au mur. La prière avant la récré. Après la récré. Oui, ça calme !

Commentaires

Le buvard, ceux pour l'école étaient rose uni. D'autres publicitaires étaient plus rigolos. Je me souviens de tout, l'immonde plume sergent major, le porte plume. Je ne sais pas par quelle malédiction, mais j'avais toujours les doigts pleins d'encre, des pâtės sur mes feuilles, et des pages arrachées par la maitresse et qu'il fallait recopier...... J'ai détesté l'école primaire. Béni soit l'inventeur du stylo à bille.

Écrit par : Julie | 04/07/2016

Moi aussi j'ai détesté l'école primaire. J'étais une très bonne élève qui détestait l'école. Pas du tout épanouie, terrorisée. Je n'aimais que les dictées. J'aurais voulu qu'elles durent des heures car pendant les dictées j'étais sûre de ne pas être interrogée ! Je détestais la classe, les maîtresses, les récrés, les autres enfants, je détestais tout, je n'écoutais rien réellement (c'est pour ça que j'ai des "trous" monstrueux)

Écrit par : Sophie | 04/07/2016

à l'école on nous donnait des buvards roses, (bleus pour les garçons, tu crois ????) les publicitaires sont plus anciens, non ? Ils doivent dater du temps où tout le monde écrivait à la plume. J'ai adoré l'école primaire, pourtant j'étais gauchère - pas facile pour écrire à la plume (j'ai gardé une très vilaine écriture) - d'une timidité monstrueuse, avec un an de moins que les autres, un genre de bébé gauche, mais j'adorais les maîtresses et tout ce qu'elles nous apprenaient (après ça s'est gâté...)

Écrit par : la Mère Castor | 04/07/2016

Ah Mère Castor, moi aussi j'avais 1 an de moins que les autres et j'étais d'une timidité monstrueuse aussi, mais je détestais les "grandes personnes". C'est dingue quand j'y repense....

Écrit par : Sophie | 05/07/2016

J'ai aussi connu tout cela, l'encrier, l'encre violette, les plumes qui grinçaient, j'avais une jolie petite écriture, je l'appliquais, à part la messe que je n'avais pas et le chauffage central sur de gros radiateurs, avec le lait de Mendès France, petites bouteilles chauffées entre les éléments du radiateur, nous sommes loin de ce temps présent dans nos mémoires
À part cela j'ai aimé l'école pour apprendre, j'étais une petite fille sérieuse, 1 an de moins aussi, mais un handicap, la timidité, des difficultés de prononciation de certaines phrases, surtout quand je paniquais, les gloussements de la classe où nous étions 40 et plus ! Baby bomm obligé
J'aimais moins aller au tableau ou lire fort, certaines maîtresses étaient compréhensives, ensuite collège et lycée idem,
Mes soucis de prononciation, j'ai lutté moi même, cela s est arrangé un peu sauf avec les inconnus ..qui m'intimident
Je me souviens des buvards, il m'en reste , dont un pour les biscottes , j'y tiens beaucoup mais il devient fragile
Voilà je ne sais pas si nous sommes de la même génération, pas loin en tout cas, et loin de 2016...bises

Écrit par : Jos | 04/07/2016

Jos, je suis née en 54, l'année où Mendès -France a institué le verre de lait pour chaque écolier. Je pense ne l'avoir pas connu à l'école (le lait, pas Mendès !), ça n'a dû durer que quelques années. Mais curieusement j'en ai beaucoup entendu parler par Maman.

Écrit par : Sophie | 05/07/2016

Moi, le lait, je l'ai eu au collège, je suis hyper vieille. Dans ma classe en primaire, pas de radiateur, mais un poêle à bois, pour allumer le feu, on entreposait les fagots de genêts et le petit bois, dans un grenier au dessus des classes..... Point de consignes de sécurité en ces temps anciens. En guise de sport, toutes les classes partaient dans les bois cueillir des branches de genêts qu'on faisait sécher au grenier. la maitresse était corpulente, et il n'était pas question de faire du sport. Quand je suis arrivée au collège, les cours de sport étaient pour moi un véritable supplice. Quand j'étais dans les petites classes, j'étais très mignonne et très rigolote, la maitresse m'invitait parfois à manger chez elle, avec l'autre institutrice. Ce qui me valait d'être la chouchoute et d'être détestée par les autres.

Écrit par : Julie | 05/07/2016

Comme c'est bon de lire vos souvenirs d enfance, moi aussi en maternelle, dans des baraques il y avait un poêle, la maîtresse faisait de la soupe.. mais c'est loin dans ma mémoire, née en janvier 47, en primaire , école moderne pour l'époque en ville, non détruite ,j'ai eu quelques années le lait de Mendès France...
Le collège ensuite dans le même style d'école,
puis le lycée en baraques car détruit, l'hiver nous gardions nos gants et nos manteaux, je n'ai eu qu'une ou 2 amies
Trop timide...bonne journée à toutes

Écrit par : Jos | 05/07/2016

Le poêle ! La maitresse de CM 2 faisait une collecte de sous au début de l'année, avec l'argent elle achetait des feuilles d'eucalyptus qu'elle mettait dans un pot avec de l'eau sur le poêle, elle disait que l'air était ainsi plus sain (je fais la même chose avec des huiles essentielles sur mon poêle à la maison) et ça sentait bon. C'étais une maîtresse formidable, je me souviens d'un tas de choses que j'ai apprises avec elle, tout était prétexte à apprendre, l'actualité - jeux olympiques, ascension de l'Everest etc.- les choses : une pomme coupée pour apprendre et comprendre la division, un vrai coeur de boeuf pour la circulation... J'espère qu'il en reste des comme ça (bon, sans le coeur de boeuf, un peu saignant mais efficace, sans doute complètement interdit dans notre époque aseptisée)

Écrit par : la Mère Castor | 05/07/2016

Les souvenirs d'école me mettent mal à l'aise. Je n'y ai rien appris. Seulement les brimades, blessures encore ouvertes, sentiment d'avoir été une bonne élève mais d'avoir été la seule à le savoir.
Quelle misère que ces années où les élevés étaient appréciées suivant leurs appartenances, les miennes étaient trop modestes. J'en pleure encore.

Écrit par : Marie Hatton | 05/07/2016

Marie, les blessures d'enfance sont tenaces.....

J'ai longtemps souffert de mon statut de chouchoute, qui me mettait a l'écart des autres, alors que je n'y étais pour rien.

Écrit par : Julie | 07/07/2016

Oui les blessures d enfance sont tenaces, lorsque vous ne réussissez pas à prononcer le premier mot d'une phrase ni le deuxième !! Les moqueries des élèves,Alors que vous adorez lire et que vous vous réfugiée dans la lecture, cela fait très mal, vous essayez plus tard de corriger... à présent je ne parle plus à l'extérieur, de plus les gens centrés sur leur personne ne vous écoutent pas...ici au moins, oui souvenirs lointains dont je m'en fiche à présent à l'aube de mes 70 ans...ce que je crains c'est de devoir obtempérer à des gens sans délicatesse comme lors de mes divers ennuis, ce que j'aime ce sont mes enfants...si loin !!

Écrit par : Jos | 08/07/2016

Marie, les blessures d'enfance sont tenaces.....

J'ai longtemps souffert de mon statut de chouchoute, qui me mettait a l'écart des autres, alors que je n'y étais pour rien.

Écrit par : Julie | 08/07/2016

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