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18/06/2016

Une sardine à l'huile écrasée entre deux tranches de pain de mie rassis

Une maison calme (enfin, un appartement, ne chipotons pas), le silence, le ciel gris, bleu, gris, le livre d'Henri Guillemin d'une vacherie folle pour Madame de Staël, mais j'aime beaucoup comment il écrit, il a des accents de Thibaudet, un déjeuner divin (pas de cuisson, pas de vaisselle:une sardine à l'huile écrasée entre deux tranches de pain de mie rassis), un nouveau téléphone qui me rend enragée -je ne le comprends pas, je perds un temps fou, je perds des messages aussi, j'efface des messages quand ils apparaissent, y écrire me décourage-,le professeur Ronchon parti pour le week-end chez des amis, ma fatigue extrême, le bouquet de roses apporté par Louise quand elle rentre ce soir du boulot, le coup de fil affolé de Vladi "j'ai perdu mon portefeuille avec tout dedans", puis il l'a retrouvé, les deux chats silencieux, une salade d'avocats au citron pour le soir avec de la mozarella, les "vidéos" d'Henri Guillemin, le sommeil, le sommeil, le sommeil, les jambes lourdes, le genou qui fait mal,les souvenirs du corps plein d'allant, infatigable, les nuages noirs de la nuit qui approche, les souvenirs, les grandes herbes au bord de la rivière, les nuits étoilées, l'espoir, les voix, la lessive qui tourne, les habits qui sèchent, les framboises bientôt sur le balcon, dix ? quinze? vingt? !, le calme du corps qui se repose, qui a peur, qui se calme, qui reprend des forces. Et maintenant, dans la nuit, au loin, le feu d'artifice du château de Versailles. C'était un samedi, au calme.

Commentaires

Un repas qui n,en est pas un, la maison calme, faire un peu çe qu'on a envie de faire..... Parfois, quand je suis seule, j'aime bien aussi. Il m'arrive d'avoir des pensées honteuses. La semaine dernière mon mari était parti naviguer en Italie, je m'apprêtais à une grande semaine "ville morte" c'est à dire se coucher à point d'heure, lire en mangeant, tout ça. Et Clémence a voulu venir pour réviser son bac chez moi..... Je l'adore, mais au lieu de ne rien faire, comme elle a un solide appétit, j'ai cuisiné autant que quand Bernard est là. En même temps, j'apprécie qu'elle aime venir chez moi, mais je sais aussi que ne n'est pas toujours pour de bonnes raisons.

Je croyais que ton genou allait mieux ?

Louise travaille ?

Écrit par : Julie | 19/06/2016

Comment ça se passe le bac de Clémence ? Tu ne te mets pas trop la rate au court-bouillon ?
Mon genou se rappelle à mon bon souvenir depuis...2 ou 3 jours !

Louise a fini ses exam à la fac et depuis un mois à peu près, en plus de son temps partiel d'hôtesse qu'elle a depuis deux ans, elle bosse chez Monoprix le mercredi aprème, le samedi toute la journée et le mercredi matin (et aujourd'hui exceptionnellement jusqu'à 16h)

Écrit par : Sophie | 19/06/2016

Il faut beaucoup de patience avec un nouveau téléphone ! Et puis beaucoup d'explications aussi. Les enfants t'aident sur le coup ?

Écrit par : sabine | 19/06/2016

Ils m'aident dans l'absolu mais ce week-end Vladi révise ses examens et Louise a bossé au Monoprix hier toute la journée et aujourd'hui de 8h à 16 h, et là elle fait un gros dodo !

Écrit par : Sophie | 19/06/2016

Pour ton genou, je pense que çe temps humide que nous avons depuis trop longtemps n'y est pas pour rien.

Clémence passe ce matin l'épreuve de maths, et c'est peu dire que ce n'est pas sa matière de prédilection. Elle pense avoir réussi l'histoire, la philo on ne peut pas dire, pour l'anglais où elle a normalement de très bonne notes, je ne l'ai pas sentit inspirée. Le sujet d'expression écrite était hyper difficile.

Je navigue entre optimisme et pessimisme, quand elle a passé le brevet je lui avais dit que je stressais tellement que j'espérais être morte pour le bac.....et pas de bol, je suis encore là .h

Écrit par : Julie | 20/06/2016

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