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08/12/2015

La vie de tous les jours

un.jpgLa nuit était étoilée ce matin et ce soir pleine de pluie. Les dernières roses dépassent des murs des jardins. Je pars confiante et je rentre fatiguée, mal aux genoux, mal au dos, pensant trop au boulot. Jimmy vient sur mes genoux, Absinthe s'étire. Je déplace le bouquet d'anémones. Je jette les paquets de cigarettes vides de Louise. Sur une étagère je vois une tasse de café oubliée par Tanguy. Je téléphone à Maman. Elle me parle des élections.

Je n'ai pas le force de faire une machine. Je dois absolument avoir la force de finir ce truc au travail avant Noël. Ma nièce m'écrit: "Pour Noël je voudrais Martin Eden  ou Tess ou Madame Bovary". Tanguy a rapporté du pain. Absinthe vomit. Je cherche ce que j'ai oublié. Maman au téléphone demande qui peut apporter sa voiture au garage. Elle dit qu'elle se sent fatiguée.

Je ne prends plus ma canne. J'ai froid et tous les jours j'apprécie d'avoir un toit. Et l'eau chaude. Et deux jambes. Et des fleurs. Et un travail. Je n'ai jamais la force de me coucher. J'ai du mal à me lever du canapé. Dieu me parle et m'engueule et me dit "Pff, ouste, allez". Et j'obéis, j'y vais. Le soir, et le matin.

 

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