UA-122527695-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/05/2015

Emile Despax, mort d'une balle en pleine tête au chemin des Dames

 
Ultima
 
Il pleut. Je rêve. Et je crois voir, entre les arbres
De la place vide qui luit,
Un buste en pierre et le socle de marbre.
Mon frère passe et dit : C’est lui.

Mon frère, vous aurez aimé les ports, les îles
Surtout le ciel, surtout la mer;
Moi les livres, les vers parfaits, les jours tranquilles.
Et nous aurons beaucoup souffert.
 
     
 
Emile Despax. (1881-1915), La Maison des Glycines. (1905)
   url.png

Commentaires

Etrange prémonition..... les poètes sont visionnaires.

Rimbaud écrivant "mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou" , et maintenant, on sait que les étoiles émettent un son, ce que tout le monde ignorait du temps d'Arthur.

Écrit par : Julie | 24/05/2015

Que c'est beau d'ailleurs ce "frou-frou" de ton chouchou !

Écrit par : Sophie | 25/05/2015

La maison des glycines, ça me fait sourire, ..... ah ah Sophie sait pourquoi.

Écrit par : Julie | 24/05/2015

Et maintenant tout le monde....(blog à portée internationale)

Écrit par : Sophie | 25/05/2015

Les commentaires sont fermés.