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10/05/2015

La corruption

photo 2.jpgphoto: Louise

Je découvre que lorsque j'ai vécu au Maroc de septembre 66 à juin 68, c'était depuis 1965, après les émeutes de Casablanca, l'état d'exception. Le Parlement avait été suspendu. Je ne le savais pas mais j'ai très bien le souvenir de ce que représentait Hassan II, monarque de droit divin, dont on disait que ses hommes de main enlevaient des jeunes filles dans la rue pour augmenter ou varier son harem de 150 femmes. Et je crois que c'est un fait avéré.

Je me souviens d'un état d'esprit, d'une sensation, et que très vite mon père qui était en mission pour l'ONU sur des questions de sécurité maritime, avait évoqué la corruption qui régnait dans les ministères ou l'argent d'aides alimentaires (?) qui était détourné.

Je crois que cette situation m'a beaucoup influencée, et à la rentrée de septembre 68, première rentrée après mai 68, les discussions avec les profs au lycée sur comment on devait placer les tables -en ligne ?en cercle ?en U ?- m'étaient apparues dérisoires, disproportionnées, celles d'enfants gâtés.

 

Commentaires

des enfants gâtés, c'est tout à fait ça. J'ai connu un paquet de révolutionnaires enfants gâtées...

Écrit par : la Mère Castor | 11/05/2015

Et de révolutionnaires "qui lave vos chaussettes?" ....

Écrit par : Sophie | 11/05/2015

C'est une très jolie photo ! Merci Louise.
Sinon, les revendications de mai 68 n'étaient pas que celles d'enfants gâtées. Je pense à ma mère en disant cela. Elle se met toujours en pétard lorsqu'on dit du mal de mai 68 ! Parce qu'elle ajoute que c'est mai 68 qui lui a permis de présenter sa fille à la société. Jusque là, elle cachait mon existence car elle voulait devenir enseignante et l'éducation nationale était fermée aux femmes divorcées et aux mères célibataires...

Écrit par : sabine | 11/05/2015

Je ne parlais pas de Mai 68 d'une façon générale !
Mais des débats oiseux de la rentrée de septembre 68...
Ta maman a raison évidemment et le féminisme est sans doute une des meilleures choses de 68.

Écrit par : Sophie | 11/05/2015

J'ai bien aimé en 1968 l'impression de prendre un peu sa vie en main, de secouer les vieux cocotiers. J'ai connu une fille de mon âge qui a été virée de l'école normale d'institutrice parce qu'elle était enceinte. Le père de l'enfant, normalien lui aussi, n'a pas eu le moindre ennui.

Écrit par : Julie | 12/05/2015

Je suis d'accord bien sûr.

Écrit par : Sophie | 14/05/2015

Les commentaires sont fermés.