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27/01/2015

Ici c'est mon coin-coin

lampe.jpgVous voyez cet endroit? C'est mon coin-coin. C'est le petit meuble prés du canapé et ya pas intérêt à me prendre ma place sur le donc canapé. Parce que c'est MA PLACE ! La place à gauche au bout. Je tiens pas à grand chose dans la vie, je veux parler des choses, des objets, mais ma place c'est sacré, vous ne pouvez pas savoir comme ça m'insupporte si quelqu'un s'y assoit. Je le fais lever vite fait. Je pourrais mordre pour ma place. C'est MA PLACE. Celle qui me réconforte, où mes fesses sont bien, celle qui est collée à ce petit coin-coin. Celle qui a la lumière de la lampe. J'ai horreur que Louise y pose un paquet de cigarettes ou un élastique à cheveux ou n'importe quoi d'autre. Je veux bien tout partager dans cette maison, mais pas mon coin-coin.

Mon grand-père faisait ça autrefois. Il avait SON fauteuil et juste à côté une espèce de petite table fabriquée avec la barre d'un de ses bateaux (vous vous souvenez qu'il était ingénieur cablier? qu'il a passé sa vie à naviguer ? Faudrait réviser. Je ne vous sens pas complétement au taquet). Je le trouvais ridicule. Je ne me rendais pas compte que vu comme il avait navigué, il avait le droit de se reposer et d'avoir SON fauteuil attitré.

Moi aussi les enfants, j'ai beaucoup navigué.

 

Commentaires

"Mon beau navire, ô ma mémoire, avons nous assez navigué, avons nous assez divagué, de la belle aube au triste soir".....
Ton post m'a fait penser à ce poème, j'ai comme ça des bouts de poèmes qui trainent dans ma tête, et des bouts de chanson aussi.

Je te comprends tout à fait pour ton coin.

Écrit par : Julie | 28/01/2015

C'est beau d'avoir des bouts de poèmes dans la tête

Écrit par : Sophie | 30/01/2015

C'est même parfois bien utile. Quand je vais chez le dentiste, que je reste la bouche ouverte, remplie de coton ou pendant que le dentiste meule avec cet horrible engin qui fait un bruit d'enfer, pour ne pas y penser, ou essayer de m'abstraire, je me récite les poèmes que je sais par cœur.

Écrit par : Julie | 31/01/2015

Les commentaires sont fermés.