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30/03/2014

Giuseppe Baretti a traduit Corneille en italien, était l'ami de Samuel Johnson, avait voyagé dans toute l'Europe, avait un pseudonyme extraordinaire: Aristarco Scannabue !, une bague en forme de coccinelle et oublié ses lunettes

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Joshua Reynolds (1723-1792)

 

Et il avait fondé un journal: "Frustra Letteraria". Voilà ce que j'ai trouvé sur un site.(je ne retrouve plus lequel). Ne me dites pas que je suis savante, c'est un copier-coller! Il y a des guillemets !:

"Au mois d’octobre 1763, sort à Venise le premier numéro du journal « La Frusta letteraria , di Aristarco Scannabue » (Le fouet littéraire d’Aristarque Egorgeboeuf). L’auteur est Giuseppe Baretti, homme de lettres turinois qui a déjà fait parler de lui à cause de son esprit polémique et de sa plume acérée. Son journal au titre suggestif devait paraître régulièrement le premier et le quinze de chaque mois. A cet effet, dès le mois de juillet 1763, il avait envoyé aux Réformateurs des Etudes de Padoue une supplique qui exposait son projet et demandait l’autorisation de la réaliser. Le 2 août cette autorisation avait été accordée, si bien que le 10 septembre 1763 le manifeste volant du journal était mis en circulation. Quelques jours plus tard, le public avait entre les mains le « Fouet » de Baretti.
Depuis son Introduction aux lecteurs, l’auteur énonce son programme :
« Ce fléau de mauvais livres que, depuis maintes et maintes années, l’on imprime quotidiennement dans toutes les contrées de notre Italie, le mauvais goût dont ils l’emplissent et les mauvaises mœurs qu’ils y répandent, ont fini par échauffer tellement la bile d’un honnête homme studieux et méditatif, qu’il s’est tout de même résolu à faire à un âge désormais trop avancé ce qu’il n’a jamais eu envie de faire durant ces années juvéniles et viriles, c’est-à-dire qu’il s’est résolu à se munir d’un bon Fouet métaphorique et d’assener de grands coups à ces modernes sots et misérables qui griffonnent continuellement des comédies impures, des tragédies stupides, des critiques puériles, des romans saugrenus, des dissertations frivoles, toutes sortes d’ouvrages de prose et de poésie, qui ne renferment pas le moindre suc, la moindre substance, la moindre qualité susceptible de les rendre agréables ou utiles aux lecteurs et à la patrie » .

 

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