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28/03/2014

L'estonien, le basque, la langue des serpents, et le latin.

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 (aux éditions Tripode,14 €90)

Andrus Kivirähk, l'auteur de "L'homme qui savait la langue des serpents" est né en 1970 et il est l'écrivain d'Estonie, contemporain, le plus connu.kivirahk.jpg Pff, je suis sûre que vous ne sauriez pas situer l'Estonie sur une carte géographique ! (Moi non plus il y a deux secondes) Bon, allez, regardez en bas de ce billet. C'est à 3000 kilomètres de la France. Au nord de l'Estonie il y a la Finlande, à l'ouest la Suède, au sud la Lettonie et à l'est la Russie.

Figurez-vous aussi que c'est un pays de la zone euro, indépendant depuis 1991 (ben oui, c'était l'URSS avant), dont la moitié est couverte de forêts (la taïga) et qui est aussi le pays du monde où on va le moins au cinéma. Mais pourquoi l'Estonie? Pourquoi Andrus Kivirähk ? Me direz-vous!

Parce que je suis tombée par hasard sur l'annonce de la parution de " Poésie du gérondif"poesie-du-gerondif.jpg(aux éditions Tripode aussi), un livre à paraître donc le 10 avril, de Jean-Pierre Minaudier, qui est le traducteur de Kivirähk et professeur d'Estonien (et prof de basque aussi; ça a l'air d'être un sacré loustic ce Jean-Pierre). Voilà ce qu'il dit:
« Historien de formation, gros consommateur de littérature et de bandes dessinées depuis mon adolescence, j’ai, sur la quarantaine, traversé une drôle de crise: durant plus de cinq ans, je ne suis pratiquement arrivé à lire que des livres de linguistique, essentiellement des grammaires de langues rares et lointaines. Aujourd’hui le gros de l’orage est passé, mais je persiste à consommer nettement plus de linguistique que de romans. Je n’apprends pas ces langues: à part l’espagnol, l’anglais et deux mots d’allemand, je ne sais passablement que l’estonien, et je me suis quand même récemment mis au basque car c’est de loin la langue la plus exotique d’Europe. Mais j’en collectionne les grammaires — je possède à ce jour très exactement 1 1163 ouvrages de linguistique concernant 856 langues, dont 620 font l’objet d’une description complète. Je les dévore comme d’autres dévorent des romans policiers, comme le rentier balzacien dévorait les cours de la Bourse, comme les jeunes filles du temps jadis dévoraient Lamartine, frénétiquement, la nuit, le jour, chez moi, dans les diligences (pardon, le métro), en vacances, en rêve. Il y a longtemps en revanche que j’ai appris à m’en tenir à d’autres sujets dans les soirées en ville, car je ne tiens pas spécialement à dîner avec Lucullus. »                                                                      

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Commentaires

eh bien c'est une belle passion pour ce jeune homme ces lectures que je pense un peu ardues !
merci Sophie pour la leçon de géographie, tous ces noms qui font rêver de lointains voyages, difficiles à situer depuis que l'on nous a "chamboulé" notre géographie!!

Écrit par : jos | 29/03/2014

Jos la géographie ça se chamboule tout le temps !Les frontières changent !

Écrit par : Sophie | 29/03/2014

Il a une bonne tête, cet écrivain Estonien. En effet, je n'aurais pas pu placer l'Estonie sur une carte, mais je savais quand même que c'était très au nord.

Écrit par : Julie | 29/03/2014

Je crois que je vais aller voir de plus près. J'ai toujours adoré la grammaire et rien que le titre : "poésie du gérondif" est déjà un poème. Je te raconterai.

Écrit par : Fanfan | 29/03/2014

Oui tu nous diras ! C'est peut-être prétentieux...

Écrit par : Sophie | 29/03/2014

j'aime beaucoup ce titre " L'homme qui savait la langue des serpents"; Du coup, j'ai été lire des critiques qui donnent envie. Tu l'as lu ? tu vas le lire ?

Écrit par : sabine | 29/03/2014

Je ne crois pas, car je ne peux pas acheter tout ce que j'ai envie de lire !

Écrit par : La petite Cosette | 29/03/2014

les diligences, ça fait rêver. Aller de Sauve en Estonie en diligence, mais lentement.

Écrit par : la Mère Castor | 29/03/2014

" En diligence de Sauve en Estonie"...quel beau titre de roman ce serait !

Écrit par : Sophie | 29/03/2014

Tout de même ! Comment fait-il pour apprendre tant de langues ?

En ce moment j'ai de tristes lectures : L'invasion 1914, par Maxence Van der Meersch...ainsi je sais ce qu'ont vécu mes beaux parents...en plein dans cette région accaparée par les Allemands.......

Écrit par : meregrand | 29/03/2014

J'aime beaucoup Maxence Van der Mersch, j'ai lu tous ses livres, et je trouve injuste qu'il soit ainsi tombé dans l'oubli.

Écrit par : Julie | 30/03/2014

Jeune j'avais lu et aimé" La maison dans la dune", mais je ne m'en souviens pas du tout...Oui il est complètement oublié....Je viens de regarder, il a en effet écrit beaucoup de livres; tu me donnes- avec Mèregrand- envie de le lire.

Écrit par : Sophie | 30/03/2014

Les commentaires sont fermés.