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08/09/2013

L'ainée

9780307740823.jpg9782264043757.jpgL'ainée des 6 soeurs Mitford (Nancy, la grande soeur de Deborah la duchesse anglaise dont j'ai tellement aimé les mémoires),  née en 1904 et morte en 1973, a écrit plusieurs romans, dont "La poursuite de l'amour" en 1945 et "L'amour dans un climat froid" en 1949. Je n'en ai aucun à la maison mais je me suis aperçue que j'avais des chroniques, dont un étrange, charmant et parfois assez odieux journal, écrit pendant mai 68 ! dans lequel elle appelle Cohn-Bendit Cohn-Bandit et dit que ça lui va bien.Mitford-Nancy-La-Poursuite-De-L-amour-Livre-895478316_ML.jpg1842624792.jpg2c2cc27a02a08b136d249110.L.jpg26824870.jpgloveincold001.jpglove-in-a-cold-climate.jpg

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07/09/2013

Les émerveillés

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A Giverny aujourd'hui (4ème fois de ma vie et j'espère pas la dernière !): les poules qui ont des espèces de dahlias en plumes écrasés sur la tête, les gens qui photographient (et j'ai pris en photo ces inconnus émerveillés) et avec ma soeur ils nous attendrissent et on se dit que c'est un des avantages de vieillir: quand on était jeunes ils nous auraient excédés, ah c'est mon rêve en vieillissant de devenir indulgente et pas aigrie, les dahlias énormes, le tissu du canapé de Monet qui a été changé -je crois qu'il était vert, il est maintenant blanc avec des fleurs, peut-être trop anglais mais c'est très joli, le soleil parfait, doux et doré, les bouquets dans la maison, des glaïeuls coupés courts et de toutes les couleurs sur une cheminée et les mêmes plus hauts sur la table de la célèbre salle à manger jaune, la glycine fleurie au-dessus du pont des Nymphéas, toutes les sortes de fleurs, et surtout cette particularité de Giverny: les fleurs qui poussent très haut, les tournesols géants, les dahlias géants, mais aussi les capucines, les fuschias, les volubilis violets, les marguerites, les immenses feuilles vertes au bord de l'eau et celles sur l'eau des nénuphars roses, l'impression d'être en Amérique à cause des américains, les intonations charmantes des vieilles dames américaines émerveillées, le gars qui devant un polownia dit avec assurance à sa femme "ça c'est un marronnier", la boutique des horreurs installée horreur dans l'atelier des nymphéas, une dame qui demande que je la photographie devant la façade rose, la forêt de bambous à côté de l'étang, la variété des dahlias, les fleurs inconnues, une jolie japonaise qui mange un sandwich sur un banc à l'ombre un peu à part, les toilettes pour le public qui ont les mêmes carreaux en faïence bleue que la cuisine de Monet,le petit bouquet de dalhias posé sur la table de la cuisine, le travail de jardiniers que représente ce jardin, l'étiquette sur le grillage des poules "ne dérangez pas les animaux" qui intrigue: quels autres animaux ont pu être là à un moment?, personne qui dessine, tout le monde qui photographie, ceux qui se penchent sur une fleur, ceux qui restent immobiles sur le pont des nymphéas comme pour être bénis, un type qui lit sous le polownia et tient ses pieds en dedans et trouve qu'on fait trop de bruit ma soeur et moi parce qu'on rit, il a raison, mais nous aussi.

Bon samedi !

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