Mazarin et Anne d'Autriche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Anne d'Autriche et ses deux fils ( à gauche Louis XIV propose des chocolats à la Vierge Marie). C'est un tableau de Philippe de Champaigne

 

Accompagnant maman qui passait des examens médicaux hier à l'hôpital, Mazarin m'accompagnait. Oui je sais, cette phrase n'est pas d'une syntaxe irréprochable. Enfin c'est comme ça, au moment de partir j'avais attrapé un livre au hasard dans la bibliothèque et c'était le Mazarin de Pierre Goubert.

Donc je me suis plongée dans Mazarin. (C'est la fête à la syntaxe ce soir). Dont je ne connaissais rien. Je ne savais même pas qu'il n'était pas prêtre et donc evêque comme vouzémoi. Ni qu'il est né en Italie. Ni qu'il a eu un lien de coeur très fort avec Anne d'Autriche. Ni qu'il avait amassé une fortune au cours de sa vie. Tout ce que tout le monde sait. Et que Goubert ne raconte pas comme ça, vous vous en doutez.

J'ai commencé son livre par la fin. Par la bibliographie très drôle. J'aime beaucoup les bibliographies commentées. Par exemple à un moment, Goubert disant n'être pas fortiche sur les questions militaires (modestie de sa part mais bref) écrit ceci: " Pour terminer le règlement de mes dettes les plus criantes, notamment en un domaine où mes compétences sont faibles, je dois remercier nos solides historiens de la guerre et des guerriers. Jean Béranger pour son "Turenne"(1987) si précis et secourable, et mon ami André Corvisier pour tout ce qu'il a écrit ou dirigé, en dernier lieu son précieux "Dictionnaire d'art et d'histoire militaires" (1988), une mine- si l'on peut dire".

Je ne savais pas dans quoi j'allais tomber. Dans la Fronde dites donc ! ces quelques années de l'enfance de Louis XIV pendant lesquelles le pouvoir monarchique fut attaqué de tous les côtés, entre autres à cause des impôts qui avaient été multipliés par 5 pour financer la guerre avec l'Espagne.

Eh bien cette Fronde change bien les idées.