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03/11/2013

Tombée ce midi d'une boîte à gâteaux: Lucie Delarue Mardrus (1874-1945)

01.jpgComment ça se fait ? Je ne sais pas. Elle devait épouser Philippe Pétain. Ses parents n'ont pas voulu.  Comme quoi les parents n'ont pas toujours tort. Finalement à 26 ans, en 1900,  elle se marie avec Jean-Charles Mardrus un orientaliste célèbre pour avoir traduit les Mille et une nuits et qui l'appelle "Princesse amande".

Née à Honfleur, elle est à son époque extraordinairement célèbre, comme Colette dont elle est l'exacte contemporaine, -on a du mal à l'imaginer,  elle est aujourd'hui complètement oubliée- .

Elle divorce de Mardrus et va ensuite de femmes en femmes (j'adore cette phrase!), vivant à un moment un grand amour avec la délicieusement volage Nathalie Barney. (en-dessous) qui disait qu'elle "aimait trop les commencements"....

Il semble qu'elle a écrit (la princesse amande) une cinquantaine de romans, des articles, des récits de voyage, des biographies, une pièce de théâtre, qu'elle ait dessiné, sculpté, joué aux échecs...et écrit de la poésie.

C'est d'une boîte à gâteaux qu'elle est tombée ce midi. Dans le carton des éclairs au café, un poème d'elle, appelé Le printemps que j'ai été la seule à trouver charmant ("très con, neuneu" ont dit les autres convives) était écrit à l'intérieur du couvercle. C'est comme ça que j'ai aujourd'hui appris l' existence de Lucie Delarue Mardrus,  tombée dans l'oubli, et ressurgie dans un carton à pâtisseries.

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Commentaires

Je la connais pour ses poésies, lues dans les vieux livres pour enfants que j'aime tant.

Écrit par : la Mère Castor | 03/11/2013

Ah, extraordinaire, j'adore apprendre que toi et d'autres vous la connaissez

Écrit par : Sophie | 05/11/2013

Mon fils Philippe a appris un poème d'elle au CP : L'automne.

C'est peut-être celui là qui est tombé de la boite à gateaux.

"On voit tout le temps en automne
Quelque chose qui vous étonne
C'est une branche tout à coup
Qui s'éffeuille dans votre cou
C'est un petit arbre tout rouge
Un d'une autre couleur encore
Et puis partout ces feuilles d'or
Qui tombent sans que rien ne bouge
Nous aimons bien cette saison
Mais la nuit si tôt va descendre
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons sous la cendre."

Je le sais par coeur encore depuis cette époque, j'ai recopié toutes les poésies que mes enfants et petits enfants ont apprises à l'école dans un petit carnet, recouvert de tissu bleu à fleurs. Super cucul.

Écrit par : Julie des hauts | 03/11/2013

Non c'était le printemps ! (Incroyable d'avoir recopié et appris tous ces poèmes ! Tu es super !)

Écrit par : Sophie | 05/11/2013

Joli billet qui nous change des 343 tocards, merci !

Écrit par : tanguy | 03/11/2013

Hé hé hé !

Écrit par : Sophie | 05/11/2013

Doux souvenirs que nous donne Julie ! Bien sûr je connais cette poésie que nous apprenions à l'école, ce qui fait que notre enfance devait être toute douce, toute tendre, même à l'école où nous étions sages comme des images. Est-ce d'elle, ce joli poême :" Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête...."?je sais la suite....
Oui Julie c'était cucul, mais qu'y avait-il de meilleur...d'ailleurs Tanguy ne s'y trompe pas...j'ai lu les 343 c..s.effarée ! Quand on pense qu'à l'école de maintenant les enfants n'auront plus de sexe : juste le prénom ! pas le sexe ! Gare aux Claude et aux Dominique....

Écrit par : meregrand | 03/11/2013

Euh..."les enfants n'auront plus de sexe" ???????????????????????

Écrit par : Sophie | 05/11/2013

Charmant billet en effet, joli poème et je trouve très bonne l'idée de Julie de conserver tous ces poèmes appris dans l'enfance.

Écrit par : Fanfan | 03/11/2013

Julie me stupéfie. si souvent..

Écrit par : Sophie | 05/11/2013

Mère Grand, le poème de l'oreiller est de Marceline Desborde Valmore. Maman le chuchotait souvent à l'oreille de son petit fils (mon neveu) qui avait parfois du mal à s'endormir.

Écrit par : Julie des hauts | 03/11/2013

oh ! que j'aurais dû faire comme Julie garder tous ces souvenirs, j'en ai gardé beaucoup mais pas cela et ma mémoire est infidèle à certaines choses, peut être retrouverais celles de mes enfants, pas mes petits enfants que je vois si peu, en coup de vent sous "surveillance" rapprochée (de crainte que je ne kidnappe un mot ou autre, que ces bonheurs sont des cauchemars !)
ces petits poèmes sont si jolis, je les apprenais aussi
le poème de Julie je ne le connaissais pas,
ma plus petite fille m'a conté l'autre jour le poème "le jeu de la marelle", mignon tout plein
"Le jeu de la Marelle
Va de la terre jusqu'au ciel
Entre la chance et le puits
Tu reviens et c'est fini
Petite, petite fille
Tu es là pour t'amuser
Lance bien la pierre
Prends garde où tu mets tes pieds "

Écrit par : jos | 04/11/2013

J'aimais drôlement jouer à la marelle et toi Jos?

Écrit par : Sophie | 08/11/2013

Mais oui, bien sûr, vous avez raison Julie, je confonds les poétesses, j'en ai tant dans la tête ! O que j'aimais ces "chansons douces que me chantait ma grand mère",
Maman était bien trop occupée le soir à coudre sans cesse, mais lorsque j'ai grandi, j'ai TOUT appris avec elle, ses chansons de jeunesse, les chansons modernes, et je veillais avec elle en apprenant la couture...Tant pis pour le sommeil ! Aussi j'ai bien exercé aussi ma mémoire, mais parfois elle me fait confondre les noms. Mes soeurs n'ont jamais tenu compagnie à Maman le soir, elles le regrettent.

Écrit par : meregrand | 04/11/2013

Je suis allée consulter les livres écrits par Lucie Delarue Mardrus, je ne peux les compter !, auteur(e) insatiable qui donne envie de lire

Écrit par : jos | 04/11/2013

Comme la mère Castors j'ai appris ses poèmes à l'école et ne l'ai jamais oubliée... même si je ne connaissais rien de sa vie...

Écrit par : Rosa | 04/11/2013

Bonjour Rosa...que je n'ai pas oubliée et dont la visite ici me fait très plaisir

Écrit par : Sophie | 05/11/2013

Les commentaires sont fermés.