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04/10/2013

Merci Flaubert

« Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s'étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j'en vois et toujours avec un nouveau plaisir. L'admirable, c'est qu'ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu'inoffensifs comme des moutons.
Je me suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols, et j'ai entendu de jolis mots à la Prud'homme. Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d'ordre.
C'est la haine que l'on porte au bédouin, à l'hérétique, au philosophe, au solitaire, au poète. Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m'exaspère. Il est vrai que beaucoup de choses m'exaspèrent.»''


G. Flaubert, lettre à George Sand, Croisset, vers le 15 juin 1867

Commentaires

Que dirait-il s'il revenait aujourd'hui ? Rien, rien rien n'a changé, tout à continué..... Il me semble que c'était dans une chanson.

Écrit par : Julie des hauts | 05/10/2013

Je crois que c'était les Poppys !

Écrit par : Sophie | 05/10/2013

Les commentaires sont fermés.