UA-122527695-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/06/2013

Mallarmé ce midi au déjeuner dans le carton des gâteaux

230620132410.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

230620132411.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

230620132412.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

230620132413.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

230620132414.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'aime beaucoup les cartons des gâteaux de boulangerie, ces boîtes toute simples, pas vous? avec une petite ficelle autour et souvent un dessin naïf dessus. J'en connais qui trouvent ça moche. Je disais ce midi au dessert comme je trouvais ce carton là joli avec ses fruits dessus, et puis les gâteaux mangés je l'ai ré-ouvert et c'était la surprise j'ai vu le début d'un poème de Mallarmé dedans, moi je trouve ça gnangnan charmant.

 

 "Dans le jardin

 La jeune dame qui marche sur la pelouse
Devant l'été paré de pommes et d'appas,
Quand des heures Midi comblé jette les douze,
Dans cette plénitude arrêtant ses beaux pas,

A dit un jour, tragique abandonnée - épouse -
A la Mort séduisant son Poëte : "Trépas !
Tu mens. Ô vain climat nul ! je me sais jalouse
Du faux Éden que, triste, il n'habitera pas."

Voilà pourquoi les fleurs profondes de la terre
L'aiment avec silence et savoir et mystère,
Tandis que dans leur coeur songe le pur pollen :

Et lui, lorsque la brise, ivre de ces délices,
Suspend encore un nom qui ravit les calices,
A voix faible, parfois, appelle bas : Ellen !"

 

Commentaires

La boîte de gateaux étaient bien belle, les gateaux je ne sais pas (je ne les ai pas vus..)!, mais une boîte bien ficelée avec un joli poème à l'intérieur, c'est rare, le patissier est peut être poète...
bon lundi

Écrit par : jos | 24/06/2013

Je ne sais pas si le pâtissier a vu ce qu'il y a dans les boîtes

Écrit par : Sophie | 25/06/2013

Audacieux comme choix, Mallarmé, pas le plus limpide des poètes. Je me souviens avoir appris en troisième un poème de lui :"la fileuse".

Assise la fileuse
au bleu de la croisée
où le jardin mélodieux se dodeline.....
.....................................
et sa tête petite s'incline....

Le professeur nous avait dit que "sa tête petite..." ce n'était pas du tout pareil que "eh, ptite tête".

Je l'adorais, ce professeur.

Écrit par : Julie des Hauts | 24/06/2013

Ton pâtissier me fait penser à Ragueneau, le restaurateur-poéte, dans Cyrano de Bergerac. Il emballait des pâtés et autres douceurs dans des papiers sur lesquels étaient écrits des vers...

Écrit par : sabine | 24/06/2013

j'y pense, mon boulanger fait de même ; le papier dont il enveloppe le pain est toujours différent, poèmes, dictons, proverbes, dessins

Écrit par : jos | 25/06/2013

- Julie : Paul Valéry plutôt; "La fileuse" si mes souvenirs sont exacts (dans "Charmes" si je ne m'abuse, mais je peux me tromper !). Tiens d'ailleurs, écrit-on "La fileuse" ou "La Fileuse", deuxième solution je dirais mais ça fait drôle ! Sophie, Julie, et tutti quanti, j'en appelle à vos lumières... (ça se dit ça ?)

Écrit par : fred | 25/06/2013

Aucune idée Fred, tu me prêtes bien des lumières que je n'ai pas!Là je mange des 3D fromage, c'est mieux que la poésie !

Écrit par : Sophie | 25/06/2013

La honte ! oui, bien sûr, Valéry !!!!! des claques.

Mais nous avons appris aussi un poème de Mallarmé cette année là, j'ai oublié lequel.

Écrit par : Julie des Hauts | 25/06/2013

Aucune honte voyons !!!

Écrit par : Sophie | 25/06/2013

Pas de honte, surtout, Julie

Écrit par : jos | 26/06/2013

"La Fileuse "est bien de Paul Valéry, mais "Dans le jardin" est bien de Mallarmé sur la boite de gâteaux, tous les deux très beaux poèmes que je ne connaissais pas
bon mercredi

Écrit par : jos | 26/06/2013

J'ai vu que le titre était "la Fileuse", beau poème d'ailleurs
Mais dans le "courant" j'ai vu aussi La fileuse

Écrit par : jos | 26/06/2013

Les commentaires sont fermés.