UA-122527695-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/01/2013

" A un poète ignorant" (Clément Marot, assez amusant lui aussi, qui appelait ses enfants: "mes petits maroteaux")

marot_po.jpg




" Qu'on mène aux champs ce coquardeau,

Lequel gaste quand il compose,

Raison, mesure, texte, et glose,

Soit en ballade ou en rondeau.

 

Il n'a cervelle ne cerveau,

C'est porquoy si hault crier j'ose:

Qu'on mène aux champs ce coquardeau.

 

S'il veult rien faire de nouveau,

Qu'il oeuvre hardiment quelque chose,

(J'entens s'il en sçait quelque chose)

Car en rithme ce n'est qu'un veau

      Qu'on mène aux champs."

 

écrit sans doute en 1526, publié en 1532

 

Commentaires

Tout vient a point a qui sait attendre...merci Sophie

Écrit par : george | 13/01/2013

Oups! le vieux français...nous l'avons quand même bien changé notre langue avec le temps, en bien ou en mal, je ne sais ; je connais quelqu'un de chéri qui en a bien "bavé" de ce vieux "françois" (français)
Il sonne joliement le poème de Clément Marot

Écrit par : jos | 14/01/2013

Ah, les petits maroteaux! Moi qui naturellement parle dans mes bla bla de blog des enfanteaux et de leurs parenteaux, j'aime ta poésie, et en plus je te trouve bien beau mon poéteau !

Écrit par : Madeleine | 14/01/2013

Chère Madeleine, oui, j'adore tes parenteaux, voilà l'occasion de te le dire!

Écrit par : Sophie | 14/01/2013

Qu'en termes galants sont dites ces méchancetés......

Écrit par : Julie des Hauts | 14/01/2013

C'était peut-être des vérités...!

Écrit par : Sophie | 14/01/2013

Je ne connaissais pas ce poème mais j'aime beaucoup Clément Marot (en plus, c'est vrai qu'il a l'air charmant) et les oeuvres en ancien français me plaisent aussi beaucoup,

Écrit par : Fanfan | 14/01/2013

Ah tant mieux!

Écrit par : Sophie | 14/01/2013

Les commentaires sont fermés.