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21/09/2012

Quand Degas

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Quand Degas a fait ce portrait de moi, soit j'avais mangé un truc pas bon à la cantine, soit je me demandais bon sang à la fin qui dirigera l'UMP. J'étais préoccupée. J'étais dans mes pensées. J'avais une crampe au bras. En plus je ne suis pas gauchère et il voulait absolument que je porte l'éventail à la main gauche. Entre nous quel cinéma.

En plus moi je voulais que ça soit Xavier Bertrand. Il est tellement sympathique. Vous savez qu'il veut être président de la république? Misère, dirait mon beau frère. Enfin voilà cette séance de pose a duré des heures, à la fin j'en avais ma claque et c'est comme ça qu'entre l'atelier et le vestiaire (chez Degas il y a un vestiaire pour les modèles, c'est des armoires metalliques avec dessus des autocollants de Solidarnosc), j'ai perdu mon éventail.

Voilà pourquoi maintenant, j'écoute seulement la pluie qui passe. Priez pour moi.

 

Commentaires

Donnez-moi quatre éventails, j'en ferai un parapluie. Ceci dit.

Écrit par : la Mère Castor | 21/09/2012

C'est vrai que poser pour Degas ou pour n'importe quel peintre, ça doit être assez barbant, sauf pour les cubistes, comme ils te mettaient l'oeil à la place de la bouche, tu pouvais bouger un peu sans déranger.

Écrit par : Julie des Hauts | 22/09/2012

- la Mère Castor: trop joli ! (et encore merci pour chez toi; j'aime konmème, merci, merci !)
- Julie: tu as oublié de préciser que les cubistes mettaient aussi le cul n'importe où

Écrit par : Sophie | 23/09/2012

Les commentaires sont fermés.