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04/09/2015

Un billet

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François Coppée

 Bien sûr que j'en ai conscience....Que je n'écris plus beaucoup. Que je mets ici surtout des photos et que je n'écris plus beaucoup de billets, peut-être même plus du tout. Et pourquoi ? Je ne  sais pas moi. Parce que mes pensées sont tristes et que je ne veux pas assombrir qui me lit, ou au contraire trop heureuses et je ne veux pas dire mes secrets ? Les deux en fait. Si je dis le grand chat mort couché un matin tôt dans le caniveau, un grand chat inconnu qui semblait dormir mais avec un oeil injecté de sang sorti de son orbite et son image qui m'a poursuivie, qui me poursuit, je ne sais pas si je peux l'écrire. Ni mon souffle retenu avant le retour ce matin de Louise qui a passé dix jours en Croatie, ni la rentrée cahin-caha des uns et des autres, ni mes larmes au travail il y a quinze jours, ni le jour qui maintenant se lève après moi. Ni l'été qui finit, un sourire, un regard qui s'attarde, un genou qui va mieux, le monsieur roumain qui a disparu, Christiane la voisine du 8ème qui est morte et qui ne remue plus ses clefs dans l'ascenseur, les voisins de palier qui eux sont rentrés, oui celui qui disait par coeur des vers de François Coppée (1842-1908). Beaucoup de gens et non des moindres, hein, Rimbaud, Verlaine, se sont moqués de lui et de ses vers conformistes. Je crois aussi qu'il a fait partie des accusateurs de Dreyfus. Tiens, voici là en-dessous un morceau de lui, le titre est très joli, et le reste bien convenu !

 

  "Septembre au ciel léger taché de cerfs-volants

Septembre au ciel léger taché de cerfs-volants
Est favorable à la flânerie à pas lents,
Par la rue, en sortant de chez la femme aimée,
Après un tendre adieu dont l'âme est parfumée.
Pour moi, je crois toujours l'aimer mieux et bien plus
Dans ce mois-ci, car c'est l'époque où je lui plus.
L'après-midi, je vais souvent la voir en fraude ;
Et, quand j'ai dû quitter la chambre étroite et chaude
Après avoir promis de bientôt revenir,
Je m'en vais devant moi, distrait. Le Souvenir
Me fait monter au coeur ses effluves heureuses ;
Et de mes vêtements et de mes mains fiévreuses
Se dégage un arôme exquis et capiteux,
Dont je suis à la fois trop fier et trop honteux
Pour en bien définir la volupté profonde,
- Quelque chose comme une odeur qui serait blonde."

Les choses sérieuses

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