Le déjeuner en famille du dernier dimanche de juin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chez ma soeur

Le Brexit ne me fait ni chaud ni froid. La qualification de la France en quart de finale non plus. La loi travail et la fin du week-end, si. Les week-end passent de plus en plus vite. On a fait la dictée du brevet. C'était quelques lignes de Maurice Genevoix. Avec un bel alexandrin "blanc" dedans : "Son étreinte d'abord n'est que lourdeur inerte". J'ai mis des gouttes dans l'oeil opéré de Maman. J'ai fait, seulement maintenant, le premier clafoutis de l'année. Le soleil a souvent brillé. Je n'ai pas fait assez de lessives. Mes jambes pèsent trois tonnes. Je n'ai pas assez dormi. Un des trois livres sur Madame de Staël que j'ai commandés, n'est jamais arrivé. Ma nièce a eu 41 ans. On s'est jetés sur les petits fours de son anniversaire. Sa fille qui a six ans s'intéresse à la mythologie grecque. J'ai toujours trouvé ça très chiant. Le Professeur Ronchon a raconté l'histoire d'Icare, du Minotaure, du Cyclope...Elle écoutait avec attention. Tout le monde disait "j'adore la mythologie". Pas moi. Trop de monde, trop de complications, trop de folie.

A un moment, il parait qu'il y avait une mésange dans le jardin, je ne l'ai pas vue.

Mes soeurs ont dit qu'elles étaient "tristes pour l'Europe". Moi de ce côté, je ne ressens rien.

L'heure anglaise

Quel titre, non ?! ("Le diable à Paris") et quel dessin merveilleux !

Grandville

 

"Le diable à Paris", illustré par Gavarni, avec un frontispice de Granville, a été publié en 1845 chez l'éditeur Hetzel (celui de Jules Verne, de la Comtesse de Ségur, etc). C'est un recueil de textes écrits par Balzac, Musset, Nodier, George Sand, Nerval...pour ceux que nous connaissons, mais aussi par Léon Gozlan -oh que j'aime découvrir l'existence de ces adorables "petits maîtres"- qui a écrit "Balzac en pantoufles" (?!), "Les nuits du Père-Lachaise", "Les petits Machiavel"..., ou ...Agénor Altaroche, dont c'est le vrai nom, pas un pseudonyme, né à issoire, auteur de "Lestocq ou le retour de Sibérie"...ou "La coiffure de Cassandre".

Comme j'aimerais voir, et lire, un exemplaire original....