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31/03/2015

Bon, alors ?

camélias 2.jpgAlors ce matin, à l'heure où normalement j'arrive au travail, je suis descendue vers 8 heures et demi mettre une lettre à la boîte. La boîte est à deux pas. Il pleuvait avec un vent à décorner les boeufs, les arbres en fleurs, ceux qui sont roses, étaient secoués comme des cheveux dans une publicité "Parce que je le vaux bien". Et je suis remontée dans le calme de l'appartement (Je suis en arrêt de travail, vous vous souvenez?). J'ai regardé les gouttes de pluie sur les fenêtres. Les chats s'étaient rendormis. J'ai mis une lessive à tourner. Je me suis fait un autre thé. J'ai pensé à ceux qui me disent "Mais tu t'ennuierais si t'étais à la retraite!". Mais pas du tout. Je le sais moi que je ne m'ennuierais pas, que le travail salarié ne me manquerait pas.

J'ai voulu faire un riz au lait, mais il n'y avait plus de lait. Grrr grrr grrr. Je me suis dit tant pis je vais faire un gâteau à l'orange. Et puis j'ai eu la flemme. Une sacrée vieille flemme. Finalement j'ai apporté le fer à repasser dans le salon et j'ai repassé pendant vingt minutes. Bel effort. Puis j'ai arrosé les plantes du balcon. Epuisée je suis retournée sur le canapé. J'ai lu deux pages de Genette. Fred m'a envoyé à ce moment-là 2 photos de son chat. Je crois qu'ensuite, après toutes ces activités,  je me suis endormie.

Quand je me suis réveillée le vent soufflait comme si j'étais en haut d'un phare. A en arracher les fenêtres. Les chats, eux, dormaient toujours. Je me suis maquillé les yeux. J'ai lu ensuite un catalogue castorama spécial salle de bain très consciencieusement. J'ai donné à boire aux chats qui venaient d'ouvrir un oeil. Mine de rien, c'était l'heure aussi que je déjeune. Je vous dis ce que j'ai déjeuné ? Des noix de cajou dans un bol de fromage blanc avec une cuillérée de confiture de cerises. Délicieux. J'ai regardé les horaires des bus. Il était deux heures moins vingt et il y en avait un à deux heures dix. Mais je me suis dit "Pfff c'est trop tôt. Le docteur a dit que je devais me reposer. Allons nous allonger cinq minutes".

A peine allongée je me suis endormie. Une heure plus tard il était temps d'y aller. J'ai pris le bus. Il était plein à ras bord de lycéens qui disaient agressivement des obscénités. Moche. Minable. Je suis allée faire des courses. A la pharmacie d'abord. C'est une immense pharmacie. Une des pharmaciennes, jeune, brune, jolie, a un visage et un regard d'une dureté captivante. Je l'avais déjà remarquée la dernière fois. Elle a un visage à vous trucider. J'ai pris garde que ça ne soit pas elle qui me "serve". Sa collègue avait l'air d'expirer, elle semblait sortie d'un retable hollandais, pas de sourcils, un front immense, des cheveux pâles, elle faisait peur aussi (de toute façon les pharmaciennes me font toujours peur, pas vous?). Puis je suis allée acheter du riz thaïe tout préparé pour le dîner et des rouleaux de printemps. Et des samoussas. D'habitude ils vendent aussi de la menthe fraîche, mais là, pas de menthe fraîche. Je suis passée devant les affreux oeufs de Pâques de la boutique Lenôtre. Et j'ai oublié le principal, de prendre des sacs-poubelle. C'était trop tard, j'étais sortie du centre commercial.

Dehors le soleil était apparu. Quelle tendresse le jaune tendre des forcithias, les couleurs vives des tulipes dans les plate-bandes, les arbres en fleurs.

Je suis allée voir maman. On a parlé de Victor Hugo. Des oeufs de Pâques affreux de Lenôtre. Des élections. Du saule pleureur devant sa fenêtre.

 

Etes vous fibulanomiste ?

m-2013-0901-jt.jpgminiature-sur-papier-vers-1913-9f1ec-resp300.jpg2012-48-388-ph1.jpgAu musée des arts décoratifs sont exposés 3000 boutons jusqu'au 19 juillet.

30/03/2015

"Le paradis terrestre" sur l'affiche

3077.jpgNicolas_Poussin, le printemps ou le paradis terrestre, huile sur toile, 1660-64, 117x160cm,Louvre.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 7074008189_f8c81c1743_b.jpgCe n'est pas parce que c'est Pâques dans une semaine, car j'ai toujours aimé Poussin (j'ai trop d'esprit). printemps-detail-2.jpgNicolas Poussin, vous savez, le plus classique des classiques, le plus érudit, le plus italien, le plus poétique, le religieux, ses paysages, ses sujets, la profondeur de ses tableaux.... Or mercredi commence au Louvre une exposition "Poussin et Dieu" (ce titre....?).

"Le paradis terrestre" s'appelle aussi Le Printemps et il a été peint par Poussin à la fin de sa vie pour Richelieu. Pas le cardinal, mais son neveu. (Qui c'est celui-là ? Je vais mener l'enquête, vous connaissez mon sérieux).

J'aime beaucoup Dieu, vautré sur un nuage, dans le tableau.

printemps-detail-4.jpg